Doug :

« Environ 40 minutes avant la fin du vol, juste avant l’approche, je prends soin de boire une bouteille d’eau et de manger un aliment énergétique. »

Je ne suis pas médecin, mais je sais que l’irritabilité est un symptôme de la déshydratation. Un autre est l’incapacité à prendre des décisions et la désorientation.

Si nous volons en haute altitude — et beaucoup pensent que le vol IFR se résume à patauger dans les nuages, ce qui est rarement le cas —, c’est voler dans un ciel bleu éclatant, sous un soleil radieux. On est au-dessus des sommets. On reste donc assis là-haut, en plein soleil, ce qui contribue forcément à la déshydratation.

S’il s’agit d’un long vol, votre dernier repas n’était peut-être même pas un vrai repas, mais plutôt quelque chose que vous avez attrapé au distributeur automatique de l’aéroport. Vous avez donc englouti votre paquet de biscuits ou de crackers riches en sucre, vous avez été déshydraté par l’environnement, et vous n’êtes plus en mesure de prendre les bonnes décisions, les décisions difficiles, que vous devez prendre.

Je le recommande toujours à tout le monde, et c’est parce que je le fais moi-même : environ 40 minutes avant d’effectuer l’approche, je bois de l’eau et je mange une barre énergétique (pas de sucre, par exemple). Cela vous préparera bien mieux à effectuer une approche après un vol long et difficile.