https://www.avianews.ch/post/l-ukraine-d%C3%A9sire-100-rafale?
Quel financement ?
Si l’achat potentiel de Gripen et de Rafale européens n’est pas à remettre en cause en vue de la modernisation de la force aérienne au-delà de la guerre. Une question fondamentale est de mise : le financement.
La Suède évoque trois possibilités de financement : le système suédois de crédit à l’exportation (utilisé par le Brésil). Fonds russes gelés. Aide suédoise directe. Un mixte étant également possible. Des propositions qui ne sont pas toutes forcément possibles. En Europe, il existe
un mécanisme au sein de l’OTAN, le PURL (Prioritised Ukraine Requirements List), qui permet aux Ukrainiens de commander des armements aux États-Unis, la facture étant réglée par les pays européens disposés à le faire. L’idée de Paris est que de tels achats sur étagère puissent également bénéficier à l’industrie européenne. Mais est-ce que tous les partenaires européens seront d’accord ? Et si la guerre s’arrête d’ici deux ans, seront-ils toujours prêts à payer pour l’Ukraine plutôt que d’investir dans leurs propres forces armées ? Il fait comprendre que nous parlons d’une somme de près de 50 milliards de dollars, soit environ 20 milliards de dollars au minimum pour les 150 Gripen E/F et 30 milliards de dollars pour les 100 Rafale F4.3. Une somme totale colossale qui est variable en fonction de l’évolution des standards.
Nous avons bien ici une demande d’intention, soit un acte politique, et non une commande ferme, tant pour le Gripen que pour le Rafale. Rien n’est donc acté, tant du point de vu du nombre et surtout du financement.
Situation au 16/11/2025
