Selon un spécialiste des caoutchoucs qui a lu les bulletins de service de certains constructeurs ULM :
« C’est peut-être un peu alarmiste mais tout ce qui est dit est exact et tu connais mieux que moi l’extrême prudence en aéronautique dès qu’il s’agit de « safety ».

L’alcool élève l’indice d’octane du carburant et évite l’addition de composés aromatiques pas très sympas (qui étaient nécessaire suite à l’interdiction du plomb tétra éthyle). La quantité habituelle est de 5%, toujours inférieure en tous cas à 10%.

1) Des pièces en caoutchouc qui résistent très bien au carburant (durites et joints en particulier) sont reformulées pour l’industrie automobile si on veut qu’elles résistent convenablement au gazohol (fuel+ éthanol ou méthanol).
Cependant les durées de vie sans fuite exigées dans l’auto sont très grandes mais il est un fait qu’une formulation purement essence est attaquée par le gazohol d’où un risque de fuites.
2) Le vaporlock :  l’addition d’alcool augmente le pouvoir calorifique du carburant mais abaisse aussi son point d’ébullition. Il est plus volatil.

3) La reprise d’eau. Vrai aussi. L’alcool est hygroscopique et aspire l’eau. Je ne pense pas que l’on préconise quelque chose de spécial pour les voitures mais là aussi le rythme de consommation d’un réservoir d’auto est peut-être plus rapide.
Cependant si un bidon est plein et fermé, il n’y a aucune raison à mon sens de prendre de l’eau.
En conclusion tout est vrai et un peu forcé.
Cela leur sert à émettre un « service bulletin » et de se couvrir pour les garanties et les assurances.
Cependant puisque le lièvre est levé, j’éviterais si possible le gazohol.
Il serait intéressant de savoir ce qu’en dit la DGAC. »
En attendant pour avoir le cœur net, vous pouvez vérifier si le carburant que vous mettez dans votre ULM contient ou non de l’éthanol. Voir les images. Le « fuel tester » utilisé a été commandé chez http://www.aircratfspruce.com pour une poignée de dollars mais il doit pouvoir se trouver plus près de chez nous. Du SP98 acheté au Luxembourg après test ne présente aucune trace d’éthanol.

• les sels de lithium, comme le carbonate de lithium, le citrate de lithium ou l’orotate de lithium sont utilisés comme régulateur de l’humeur pour le traitement des troubles bipolaires (anciennement psychose maniaco-dépressive)⁷ ;
• aussi utilisé avec certains antidépresseurs tel la fluoxetine* pour traiter les troubles obsessifs compulsifs … »