Eléments d’un message d’urgence

Source : http://www.volez.com/page-144-quels_elements_dans_un.html

Si un jour vous devez émettre un message d’urgence, la structure en est clairement établie. L’intitulé (PAN PAN pour une urgence, MAYDAY pour une détresse, répété trois fois si le temps le permet), la station à qui l’on s’adresse (si on la connaît, sinon on peut omettre cette partie), votre indicatif radio, la nature de votre problème (panne moteur, feu à bord, etc.) et vos intentions (retour immédiat pour la piste X, atterrissage d’urgence, etc.).

Vous indiquerez également votre position actuelle, l’altitude à laquelle vous vous trouvez et la direction dans laquelle vous vous dirigez. Outre votre repérage immédiat, ces informations faciliteront les recherches par les secours si vous devez aller aux vaches…

 

Si vous entendez un message d’urgence ou de détresse, souvenez-vous que cette communication a priorité absolue sur toute autre. En conséquence, vous cessez immédiatement toute émission afin de ne pas brouiller les communications urgentes, et ne reprendrez le trafic sur la fréquence qu’une fois que la station en charge des communications aura annoncé la fin de l’urgence ou de la détresse.

Si toutefois, ce qui devrait être exceptionnel, personne ne répond à l’aéronef en difficulté, vous pouvez accuser réception de ce message auprès de son pilote et ensuite relayer ces informations à la station au sol la plus proche en utilisant l’expression « MAYDAY RELAY » qui signifie que vous parlez au nom d’un autre appareil.

 

Dans toutes ces situations, pensez à garder votre sang-froid et à noter les renseignements utiles. De la clarté de vos communications et de la pertinence des informations délivrées dépendra la rapidité et l’efficacité de l’assistance reçue.