Le Luxembourg est aussi un acteur important dans ce domaine. En atteste cet extrait de Wikipedia (version EN) et ses 49 satellites géostationnaires.
SES is the world’s second-largest telecommunications satellite operator by revenue[2] and operates a fleet of 49 geostationary satellites able to reach 99% of the World’s population.[3] These satellites provide satellite communication services to businesses and government agencies, and broadcast TV and radio channels to audiences worldwide. As of the end of 2011 SES satellites carry over 5,200 TV channels (including over 1200 in high definition), more than 1000 radio stations, and 44 direct-to-home (DTH) platforms across the world.[4] …
SES is one of the global market leaders of satellite communications services and a pioneer in many important industry developments. SES pioneered DTH transmission, free-to-air broadcast neighbourhoods and co-location of satellites, digital broadcasting, and HDTV.[5] In 2007 SES was named ‘Satellite Operator of the Year’[6] and CEO, Romain Bausch is the recipient of honours including ‘Satellite Executive of the Year’ in 2002.[7]
Un rapport à décharger et à lire
Source: http://www.strategie.gouv.fr/content/rapport-une-ambition-spatiale-pour-leurope
L’Espace est plus que jamais un enjeu politique, stratégique, industriel, commercial et sociétal. Si la volonté de s’affirmer comme puissance a été à l’origine de leur développement, les moyens spatiaux – civils ou militaires – sont devenus aujourd’hui des outils indispensables aux activités économiques, à la recherche et à la vie quotidienne.
Le rapport à décharger
Sans la maîtrise des technologies spatiales et sans un libre accès à l’espace, les souverainetés européenne et française ne pourraient s’exercer pleinement. Le domaine spatial est également devenu l’un des fleurons de l’industrie européenne, par lequel s’exprime son excellence scientifique et technique.
Pour autant, ce secteur est actuellement confronté à une triple problématique : de gouvernance d’abord, avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, qui attribue à l’Union européenne des compétences partagées en matière spatiale ; de stratégie de coopération ensuite, alors que les États-Unis réorientent en profondeur leur programme spatial, et enfin de montée en puissance d’un certain nombre de pays, qui représentent un enjeu de sécurité au plan international et un défi aux positions commerciales européennes.
Un groupe de travail de haut niveau, présidé par Emmanuel Sartorius et composé d’experts du secteur, venus des institutions publiques, de l’industrie et de la recherche, s’est réuni fin 2010 et début 2011, afin de mieux appréhender l’évolution de ce secteur essentiel et de dégager les axes possibles d’une politique spatiale européenne à l’horizon 2030.
Le groupe a mené ses travaux à partir de l’analyse de l’existant, de l’audition de représentants des instances européennes, des agences spatiales, de l’industrie, de scientifiques et de personnalités étrangères, ainsi que de l’analyse de contributions rédigées spécialement à son intention.
Sur cette base, le groupe a conduit ses réflexions autour de trois grands axes qui structurent ce rapport : la forme que pourrait prendre une future gouvernance de l’Europe spatiale, les déterminants d’une politique spatiale européenne et, enfin, les grandes options envisageables à l’horizon 2030.
L’examen de différents scénarios d’évolution de l’Europe spatiale et des perspectives financières à moyen et long terme a permis au groupe de formuler des recommandations sur ce que pourraient ou devraient être les objectifs et les moyens d’une politique spatiale européenne à l’horizon 2030.