L’un des thèmes classiques de conversation entre deux passagers d’un vol commercial consiste à échanger leurs prix de billet pour le vol. Les chiffres sont étonnants et résultent d’une activité intense de « yield management » par les compagnies aériennes.
Voici quelques éléments pour en savoir plus sur cette pratique qui ne concerne pas que l’aviation.
Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Yield_management
Le yield management, expression d’origine anglaise, en français gestion fine, est un système de gestion des capacités disponibles telles des chambres en hôtellerie ou des sièges dans le transport aérien, qui a pour objectif l’optimisation du chiffre d’affaires. On l’appelle également revenue management, ou encore de manière restrictive tarification en temps réel (selon Cariou). De nombreuses autres définitions ont été avancées en fonction de l’approche envisagée1.
Yield management is the process of understanding, anticipating and influencing consumer behavior in order to maximize yield or profits from a fixed, perishable resource (such as airline seats or hotel room reservations or advertising inventory).[1] As a specific, inventory-focused branch of revenue management, yield management involves strategic control of inventory to sell it to the right customer at the right time for the right price. This process can result in price discrimination, where a firm charges customers consuming otherwise identical goods or services a different price for doing so. Yield management is a large revenue generator for several major industries; Robert Crandall, former Chairman and CEO of American Airlines, gave Yield Management its name and has called it « the single most important technical development in transportation management since we entered deregulation. » [2]
Des articles en français sur le sujet :
http://internetactu.blog.lemonde.fr/2013/01/25/de-quels-traitements-sommes-nous-les-proies/
http://www.internetactu.net/2012/12/24/contourner-les-algorithmes/