Voir http://www.ulm-actualite.info/assemblee-generale-pilotes-montagne
AFPM : http://www.afpm.fr/
Réglementation : http://www.afpm.fr/ulm/reglementation_ulm.htm
Qualifs: http://www.afpm.fr/qualif/qualif.htm
Où pratiquer: http://www.afpm.fr/pratiquer/aeroclubs.htm
Extrait : ULM
Pour pratiquer les atterrissages en montagne l’été, il n’est requis aucun équipement spécifique. Presque tous les avions légers peuvent se poser en altitude. Altitude qui ne dépasse généralement pas les 2 000 m pour les sites d’été, mais qui atteint 3 000 m et plus l’hiver sur skis.
Une hélice petit pas est recommandée. Pour la plupart des ULM qui peuvent régler le pas de leur hélice, il faut trouver un compromis entre le « grand pas voyage » et le « petit pas » décollage courts.
Il convient de voler le plus léger possible. Avec l’altitude, les performances se dégradent rapidement. La motorisation a, bien sûr, aussi son importance. Un Rotax 912 peut vous emmener au-dessus du Mont-Blanc alors qu’un 503 vous traînera dans le fond des vallées.
Pour les ULM dont les performances de décollage et d’atterrissage surclassent souvent la plupart des avions, se poser en altitude sur les altisurfaces ne doit poser que peu de problèmes, hormis ceux du pilotage en approche et à l’atterrissage.
La visualisation des assiettes de vol et pentes de montée ou descente est la principale difficulté. Le pilote de plaine voit nettement la ligne d’horizon , la bonne assiette de vol est facile à repérer. En montagne : plus de repères. Les trajectoires de montée ou descente sont difficiles à apprécier. Il est courant qu’un pilote en finale d’atterrissage sur altisurface soit en vol horizontal, voire en montée, alors qu’il se croit établi sur un plan de descente.
Et pour arriver sur le site d’atterrissage, il faut survoler les reliefs, passer des cols, longer des falaises, bref… autant d’occasions de se faire peur.. ou pire.
Mais sachez que le pire est malheureusement souvent au rendez-vous des pilotes inexpérimentés ou téméraires.
En montagne, la casse est courante, même pour les bons pilotes. Il faut une réelle humilité pour aborder ce type de vol.