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Extrait
Après trente ans de combat, les pilotes d’ULM (ultra-léger motorisé) pensaient avoir enfin remporté une bataille décisive. Le Tribunal fédéral jugeait «sans justification» l’interdiction des ULM en Suisse prononcée en 1984. Mais l’ordonnance publiée il y a quelques semaines pour corriger le tir a douché leurs espoirs. Le Conseil fédéral n’autorise que les ULM électriques (voir ci-contre).
Seule exception: les autogires (sorte d’hélicoptères simplifiés) peuvent être propulsés par un moteur à essence. Mais les écologistes peuvent dormir sur leurs deux oreilles. En effet, les spécialistes jugent la limite de bruit totalement irréaliste pour un engin à rotor. Ces appareils, déjà coûteux et délicats à piloter, ne sont donc pas près d’encombrer les cieux helvétiques.
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Contrairement aux ULM qui, dans des pays comme la France, peuvent être montés en kit et entretenus par leur propriétaire, les Ecolight comme les LSA sont soumis aux règles de l’Agence européenne de la sécurité aérienne tant pour l’homologation que pour le pilotage. Tout l’entretien doit être effectué par des mécaniciens reconnus et les pièces de rechange ou les équipements complémentaires doivent être homologués.
SWISS MICROLIGHT FLYERS
http://www.ecolight.ch/index.html
http://www.aeroclub.ch/index.php/fr/
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