Rebond à l’atterrissage

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Question de l’abonné :

Je sais qu’il ne faut pas « sauver » un atterrissage, mais parfois, un léger ajustement permet de corriger un rebond et d’obtenir un atterrissage en douceur. Existe-t-il des conseils simples à ce sujet ? — Thomas H.

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Tom :

J’enseigne ce que j’appelle la « règle du rebond unique », ce qui signifie que vous ne pouvez tenter de corriger un rebond qu’une seule fois. En clair : vous devrez peut-être faire une remise des gaz après le premier rebond. Mais dans tous les cas, si l’avion rebondit une deuxième fois, faites toujours une remise des gaz. Le risque augmente à chaque rebond.

Un rebond peut survenir lors d’un atterrissage avec une vitesse verticale trop élevée. Le train d’atterrissage fléchit et projette l’avion en l’air. Un rebond peut également survenir lors d’un contact avec le sol avec une vitesse d’avancement trop élevée. L’avion peut rebondir si l’aile n’est pas décrochée à l’atterrissage.

Un rebond peut entraîner un avion en vol sans énergie suffisante pour effectuer un arrondi, et le second impact est beaucoup plus violent. Une autre erreur fréquente est que le pilote effectue des corrections trop lentement, ce qui entraîne une oscillation induite par le pilote, amplifiant chaque erreur jusqu’à la perte de contrôle ou l’endommagement du train d’atterrissage. Un troisième rebond peut entraîner une récupération qui entraîne un atterrissage si long que l’avion sort de la piste. Un quatrième rebond peut entraîner une remise des gaz si tardive que l’avion percute un obstacle en tentant de remonter. Si vous risquez l’un de ces risques après le premier rebond, faites une remise des gaz sans deuxième tentative.

Les rebonds arrivent à tout le monde de temps en temps. Une bonne technique d’approche peut vous aider à réduire leur fréquence. Essayez d’être précis sur la vitesse, sur la trajectoire de descente jusqu’au point d’atterrissage, aligné avec la piste, la bande centrale entre vos roues principales, et sans dérive latérale. Si vous êtes en décalage sur une ou plusieurs de ces variables, ou même si vous avez parfaitement maîtrisé l’approche finale, mais qu’une rafale de vent perturbe l’équilibre, l’avion risque de rebondir.

Faire atterrir un avion en douceur à l’endroit prévu requiert tout le discernement et la précision d’un pilote. Peu importe la qualité de votre dernier atterrissage, il faudra redoubler d’efforts la prochaine fois.

Regardez cette vidéo de récupération après un atterrissage raté.