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En prévision d’un constat de danger imminent de la part de l’Environmental Protection Agency (EPA) sur l’essence d’aviation au plomb, la General Aviation Manufacturers Association (GAMA) a organisé ce matin une séance d’information « contextuelle » centrée sur l’industrie pour la presse aéronautique. GAMA a clairement indiqué dès le début qu’il s’agissait d’une séance d’information réservée à l’industrie et qu’elle ne relevait pas du « parapluie » de l’initiative Eliminate Aviation Gas Lead Emissions (EAGLE), décrite par GAMA comme « un partenariat public-privé global comprenant l’aviation et l’industrie pétrolière et les parties prenantes du gouvernement américain.
Des représentants de la GAMA, de l’Aircraft Owners and Pilots Association (AOPA), de l’Experimental Aircraft Association (EAA) et de la National Air Transportation Association (NATA) ont participé à la discussion.
Les panélistes ont cité les progrès réalisés dans la mise en œuvre d’un remplacement de l’essence à indice d’octane élevé 100 à faible teneur en plomb (100LL) qui conviendrait à une utilisation à l’échelle de la flotte. Alors qu’on estime que 70 pour cent de la flotte actuelle d’avions à pistons peuvent utiliser en toute sécurité les carburants sans plomb à faible indice d’octane disponibles, les 30 pour cent restants qui nécessitent du carburant à indice d’octane plus élevé pour fonctionner en toute sécurité effectuent environ 70 pour cent des heures de vol de l’ensemble de l’AG. flotte.
Les panélistes ont noté que la conclusion attendue de l’EPA en matière de danger ne constitue pas, en soi, une interdiction de l’utilisation continue du carburant 100LL. En fait, le groupe a souligné la priorité de conserver le droit de distribuer et d’utiliser 100LL jusqu’à ce qu’un remplacement acceptable soit mis en place.
Cependant, les panélistes ont reconnu que la décision de l’EPA sur la mise en danger ouvre la voie à de futures réglementations liées aux émissions de plomb dans les carburants d’aviation.
Il y a eu une discussion approfondie sur la différence entre la voie du certificat de type supplémentaire (STC) pour l’acceptation d’un carburant sans plomb de remplacement et la voie dite de l’ASTM (American Society for Testing and Materials), impliquant un « programme gouvernemental collaboratif de la FAA pour tester les carburants candidats ». , générer des rapports et des données, et les distribuer aux fournisseurs de carburant », permettant à la FAA d’obtenir un « consensus de l’industrie » et de délivrer une approbation à l’échelle de la flotte.
Les panélistes ont pris soin de garantir que la FAA, en tant qu’arbitre de la sécurité des opérations aériennes, est l’autorité finale pour approuver un remplacement du 100LL, et non l’EPA. Cela dit, la discussion a révélé que, pour la première fois, des normes réglementaires concernant les émissions de plomb dans le carburant d’aviation seront établies à la suite des conclusions attendues de l’EPA sur les risques de danger. GAMA a assuré aux journalistes participants qu’il y aurait d’autres séances d’information une fois que les conclusions de l’EPA sur la mise en danger seraient finalisées.