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http://www.avionslegendaires.net/cierva-c-30.php
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Un extrait de l’historique
Depuis les années 20, l’ingénieur espagnol, établi en Grande-Bretagne, Juan de la Cierva poursuit ses recherches sur les autogires. Sur ces avions, la voilure est un rotor mû par le vent relatif provoqué par le déplacement. Les petites ailes ne sont que des supports pour les gouvernes qui servent à contrôler l’avion. Le décrochage est ainsi impossible, car en cas de panne moteur ou de vitesse nulle, le vent relatif continue à faire tourner le rotor qui porte ainsi l’appareil. Après la mise au point du C.19 en 1929, Cierva entreprend de résoudre le délicat problème que posent encore ces engins : à basse vitesse, les gouvernes installées sur les moignons d’aile et la dérive ne répondent pas et l’autogire est presque incontrôlable.
Difficile de savoir qui de Cierva ou de l’argentin Pescara, a trouvé le premier la solution qui constitue encore aujourd’hui la base du pilotage des voilures tournantes. Le contrôle de pas cyclique, ou contrôle direct du rotor, permet de contrôler l’incidence des pales à un endroit donné de la rotation pour orienter la portance de l’autogire et ainsi le contrôler, même si la vitesse relative est très faible. Les moignons d’ailes encore utilisés sur le C.19 deviennent inutiles. Comme sur les précédents modèles Cierva, des articulations verticales à la naissance des pales permettent d’équilibrer la portance de chaque côté de l’appareil.